Comment naissent ces deux troubles ?
L’apnée : une obstruction totale des voies aériennes
Dans la plupart des cas, l’apnée du sommeil est dite “obstructive”. Les muscles de la gorge se relâchent trop, la langue et le voile du palais basculent en arrière, bloquant totalement la circulation de l’air. C’est souvent favorisé par :
- Le surpoids ou l’obésité (accumulation de graisse autour du cou)
- Un cou épais ou court
- Certains modes de vie (alcool, somnifères, tabac)
- Une prédisposition anatomique (amygdales volumineuses, mâchoire reculée)
De façon plus rare, il existe une apnée dite “centrale”, d’origine neurologique : le cerveau n’envoie pas correctement le signal de respirer.
L’hypopnée : un passage rétréci mais non fermé
L’hypopnée résulte aussi d’un rétrécissement des voies aériennes, mais l’air continue de passer, bien que partiellement. Le flux est donc réduit, entraînant une diminution de l’oxygénation du sang, plus modérée mais parfois tout aussi répétée qu’avec l’apnée complète.
La distinction technique entre hypopnée et apnée se fait donc par le degré de blocage du passage de l’air, mais pour le corps, l’impact peut devenir similaire à long terme, surtout si ces épisodes se répètent nuit après nuit.